Un fantasme a réaliser

Bonjour à tous,

Depuis quelque temps, une envie me trotte dans la tête... Un fantasme, rien d'extrêmement original peut-être, mais qui me fait vibrer chaque fois que je le laisse revenir à mon esprit. Un scénario simple, mais chargé d’une sensualité intense, d’un frisson d’attente et de désir pur.

J'aimerais être invitée par un homme mûr — disons, de plus de 50 ans — à prendre un verre dans un bar à l'ambiance tamisée, cosy, propice à une rencontre tranquille et sensuelle. Un lieu élégant, feutré, presque confidentiel, où l’on peut se parler à voix basse, se regarder, se sourire, se frôler. Un endroit où chaque détail, chaque geste, chaque silence devient chargé de promesses.

Pour l'occasion, je serais habillée de façon sexy, mais avec subtilité : une robe très courte en simili-cuir noir, moulante, soulignant mes courbes avec audace. Aux pieds, bien sûr, des cuissardes à talons aiguilles, brillantes, montant haut sur mes cuisses, parce que je suis une vraie adepte des bottes et cuissardes. Un maquillage soigné et une touche de parfum — Hypnotic Poison, ce parfum enivrant, envoûtant, qui mêle la douceur suave de la vanille et des amandes à des notes chaudes et sensuelles de bois, de musc et de jasmin. Une fragrance orientale, intense et mystérieuse, qui colle à la peau comme un secret chuchoté dans le noir. Celui que je porte quand je veux qu’un homme n’oublie plus jamais mon odeur. Tout en moi dirait : "Je suis là pour être désirée."

Je l'imagine en costume, élégant, raffiné mais sans être guindé, avec une cravate parfaitement nouée — ce petit détail qui me plaît tant. Un homme sûr de lui, à la virilité tranquille, posé, qui n’a rien à prouver, juste à être. Un regard intense, une voix grave, un sourire discret et une main ferme quand il me sert un verre. Un homme qui sait prendre son temps et qui aime que la tension monte doucement. Et, dans un moment de proximité, j’aimerais attraper doucement sa cravate, l’attirer vers moi et lui offrir un baiser profond, volontaire, qui ne laisserait plus de place au doute sur mes intentions.

Si l'alchimie opère — et je veux qu'elle opère —, j’aimerais que la tension s’installe progressivement. Que nos jambes se touchent sous la table, que ses yeux me dévorent lentement. Que ses mots deviennent plus intimes, que ses compliments glissent sur ma peau comme des caresses. Peut-être un frôlement volontaire de sa main sur mon genou, une pause plus longue quand il me regarde dans les yeux, comme s’il devinait tout ce que je suis prête à lui offrir.

Et puis, dans un moment suspendu, j’aimerais qu’il se penche vers moi, que sa main effleure la mienne, et qu’il me propose, avec une voix basse et assurée, de finir la soirée chez lui. Je me rapprocherais alors, le regard brûlant, lui offrirais un baiser langoureux, juste assez osé pour éveiller ses instincts, avant de lui murmurer à l’oreille : « J’attendais que tu me le proposes… »

Nous partirions ensemble. Dans la voiture ou dans le taxi, je jouerais encore un peu, croisant et décroisant lentement les jambes, caressant distraitement ma cuisse, laissant échapper un soupir. Je glisserais quelques mots équivoques, toujours avec ce sourire mi-innocent, mi-provocateur. Et puis, lentement, je poserais ma main sur son entrejambe, le caressant avec une audace tranquille, assumée, le regard planté dans le sien. Je veux qu’il ait hâte, qu’il brûle, qu’il me déshabille du regard cent fois avant de pouvoir le faire en vrai.

Et une fois chez lui… Je vous laisse deviner. Mais sachez que je n’ai aucune intention d’être sage. J’ai envie d’un homme qui me prend, qui me fait sienne, qui me fait perdre la tête. J’ai envie de sentir ses mains sur mon corps, sa bouche sur ma peau, son souffle dans mon cou. J’ai envie d’être cette femme qu’on n’oublie pas.

Si un homme mûr lit ces lignes, sachez que je suis disponible sur rendez vous. Ce fantasme me brûle d’envie, et j’aimerais tant le rendre réel. Offrons-nous cette parenthèse hors du temps. Vous ne le regretterez pas.

Bisous brûlants.

• 17 Juin, 2025
• Sally
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